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La validation des acquis – VAE

La validation des acquis – VAE

by Isabelle Gautier

Nous vous accompagnons, en toute confidentialité, dans l’obtention d’une certification professionnelle par la validation de votre expérience acquise dans le cadre d’une activité professionnelle ou extra-professionnelle.

Objectifs pédagogiques

La validation des acquis de l’expérience (VAE) permet, à toute personne engagée dans la vie active, d’obtenir une certification professionnelle par la validation de son expérience acquise dans le cadre d’une activité professionnelle et/ou extra-professionnelle. Cette certification peut être un diplôme, un titre à finalité professionnelle ou encore un certificat de qualification professionnelle, inscrite au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles). La validation des acquis de l’expérience est l’une des voies d’accès aux certifications professionnelles avec la voie scolaire et universitaire, l’apprentissage et la formation professionnelle continue.

Public concerné

Toute personne, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut et son niveau de formation, qui justifie d’au moins un an d’expérience en rapport direct avec la certification visée, que l’activité ait été exercée de façon continue ou non. Ces activités doivent avoir un rapport direct avec le contenu de la certification professionnelle (diplôme, titre ou certificat de qualification professionnelle) visée.

Prérequis

Justifier d’une expérience (professionnelle et/ou extraprofessionnelle) acquise en France ou à l’étranger de 1 année en continu ou non, en rapport direct avec la certification visée. Quels que soient les diplômes précédemment obtenus ou le niveau de qualification, il faut :

  • avoir exercé des activités professionnelles salariées (CDI, CDD, intérim), non salariées, bénévoles ou de volontariat,

  • ou avoir exercé des activités dans le cadre de responsabilités syndicales, d’un mandat électoral local ou d’une fonction élective locale.

Prérequis administratifs et réglementaires

La validation des acquis de l’expérience est éligible au compte personnel de formation (CPF). Lorsque les actions de validation des acquis de l’expérience sont financées dans le cadre de la mobilisation du compte personnel de formation, les frais de transport, de repas et d’hébergement ne sont pas pris en charge.

L’absence de transmission, par le candidat, d’un document attestant de la recevabilité de sa demande de validation des acquis de l’expérience, constitue un motif de refus de prise en charge des frais des actions de VAE.

1/ Sur le temps de travail

Le salarié qui souhaite mobiliser son compte personnel de formation pour suivre en tout ou partie des actions permettant de faire valider les acquis de son expérience, sans demander de congé VAE, doit adresser une autorisation d’absence à son employeur au plus tard 60 jours avant le début des actions.

L’employeur informe le salarié par écrit de sa décision dans les 30 jours suivant la réception de la demande. L’absence de réponse dans ce délai vaut acceptation. En cas d’acceptation de l’employeur, la rémunération et la protection sociale du salarié sont maintenues.

2/ Hors temps de travail

Les frais des actions de validation des acquis de l’expérience réalisées hors temps de travail (RTT, temps libre, congé VAE ou autres congés : parental, proche aidant, excepté congés payés) peuvent être pris en charge par :

  • L’employeur ou l’opérateur de compétences dont il relève dans le cadre :
    • du Plan de développement des compétences si ces modalités sont prévues par accord collectif d’entreprise ou à défaut de branche. En l’absence d’accord collectif, la prise en charge est limitée à 30 heures par an ou à 2% du forfait pour le salarié dont la durée de travail est fixée au forfait en jours ou en heures.
    • de la reconversion ou de la promotion par alternance dans la limite de 30 heures par an ou de 2% du forfait pour le salarié dont la durée de travail est fixée au forfait en jours ou en heures.

Ces deux dispositifs nécessitent l’accord écrit du salarié qui peut le dénoncer dans un délai de huit jours à compter de sa conclusion. Une convention est conclue entre le candidat à une validation des acquis de l’expérience, l’organisme ou chacun des organismes intervenants et le ou les financeurs.

  • Le salarié :
    • en mobilisant son compte personnel de formation, dans ce cas, aucune autorisation d’absence ou de justification de congé n’est requise. L’acceptation des conditions générales d’utilisation du service dématérialisé gestionnaire du compte tient lieu de convention.
    • en autofinancement, dans ce cas, une convention est conclue entre le salarié et l’organisme ou chacun des organismes intervenants.

  • Les demandeurs d’emploi :
    • une aide conjointe de la région Ile-de-France et de Pôle emploi (chéquier unique VAE) ; une aide de l’Etat pour obtenir un titre professionnel ou pour bénéficier d’actions spécifiques départementales, ou mobiliser leurs droits acquis au titre du CPF.

L’intéressé doit formuler une demande dans le cadre de son projet professionnel, qui sera transmise à Pôle emploi ou toute autre structure en charge de son suivi.

Durée, modalités d’organisation et délai d’accès

La durée moyenne d’un parcours VAE avant le passage devant le jury est comprise entre sept et douze mois. Pour obtenir la totalité de la certification, le candidat peut choisir de se former, d’enrichir son expérience, ou encore se représenter devant le jury.

Le parcours VAE comporte quatre grandes étapes :

  • L’information et le conseil en VAE avec l’aide d’un conseiller, non obligatoires mais recommandés, permettent au candidat d’identifier la certification relative à son expérience professionnelle ;

  • La recevabilité, phase obligatoire appelée « livret 1 », est l’étape au cours de laquelle le candidat constitue son dossier et l’envoie auprès de l’organisme certificateur ;

  • La constitution du dossier de présentation de l’expérience, dite « livret 2 », dans lequel le candidat décrit son parcours et ses compétences en rapport avec la certification visée. Un accompagnement VAE est alors possible (aide méthodologique, préparation de l’entretien avec le jury, etc.)

Le rôle de l’accompagnateur consiste à aider le candidat à :

  1. décrire son activité,
  2. analyser les spécificités des situations de travail rencontrées,
  3. examiner le travail réel et non le travail prescrit,
  4. prendre de la distance par rapport à ses différentes expériences
  5. structurer et organiser sa pensée.

Le passage devant le jury peut comporter l’examen du dossier avec entretien du jury et mise en situation professionnelle. A l’issue de cette étape, le candidat obtient soit la totalité de sa certification, soit une validation partielle, soit se voit refuser la validation.

La durée moyenne de l’accompagnement d’un parcours VAE varie selon le besoin de la personne et s’articule obligatoirement selon quatre phases sous la conduite du prestataire. Le temps consacré à chaque phase est variable selon les actions conduites pour répondre au besoin de la personne.

Il comprend des séances individuelles d’entretien en face-à-face ou à distance, ainsi qu’un temps de travail personnel.

  • Délai d’accès : dates à déterminer (sur demande).
  • Tarif : sur demande
  • Durée : 24 heures d’entretien en face-à-face ou à distance réparties sur environ sept à douze mois.

Accessibilité

Pour l’accessibilité aux personnes en situation de handicap : nous contacter.

Moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement

Notre équipe pédagogique est constituée de professionnels de l’accompagnement issus du terrain et ayant l’expérience de l’entreprise, des associations, des phases de changement individuel ou collectif, de repositionnement ou changements professionnels. Leur parcours est complété par de solides formations en psychologie et coaching.

Nous utilisons les outils et techniques suivants :

  • Des entretiens individuels personnalisés,
  • Des ressources documentaires.

et les moyens matériels suivants :

  • Bureaux individuels pour les entretiens en face-à-face, équipés d’un téléphone, d’une photocopieuse, d’un ordinateur avec accès internet et d’une imprimante, d’un paper-board.

Suivi et évaluation

  • Entretiens en face-à-face ou à distance et travail personnel avec suivi à distance (guidance par mail ou téléphone en inter-séance selon les besoins du bénéficiaire.
  • Entre chaque séance, les participants réalisent des travaux écrits qui sont retravaillés avec l’accompagnateur. Ce travail d’écriture personnel régulier entre les séances est absolument nécessaire pour le bon déroulement de l’accompagnement.
  • Un dossier pédagogique est remis au stagiaire comprenant le référentiel d‘activités professionnelle du diplôme visé.
  • Un document support mentionnant les activités qu’il décrira dans le livret de validation, un guide de rédaction, le règlement de l’examen.

Méthodologie

L’accompagnement d’un parcours VAE s’articule obligatoirement selon quatre étapes. Le temps consacré à chaque étape est variable selon les actions conduites pour répondre au besoin de la personne.

1. L’information et le conseil en VAE

Cette première étape, non obligatoire mais recommandée, permet au candidat de s’informer et de se faire conseiller sur son projet de VAE. L’entretien-conseil permet au candidat de mieux s’orienter dans la VAE, d’identifier la certification qui correspond le mieux à son expérience et de s’informer sur les différentes possibilités de financement de sa VAE.

2. La recevabilité

Cette phase obligatoire, souvent aussi appelée « livret 1 », permet d’être enregistré auprès du certificateur. Elle ouvre également l’accès au financement de l’accompagnement. La recevabilité est établie à partir d’un CV détaillé et de documents prouvant que l’on a l’expérience requise par la certification visée. Un livret de « preuves » de l’expérience acquise est constitué. Si la demande est acceptée, le demandeur reçoit une notification de recevabilité qui l’autorise à candidater devant le jury de VAE.

3. La constitution du dossier de présentation de l’expérience

La validation se fait sur la base d’un dossier dit « livret 2 ». C’est une phase cruciale. Il s’agit ici pour le candidat de décrire avec précision son parcours et montrer que ses compétences sont en rapport avec la certification visée. Pour cette étape, il est vivement recommandé de faire appel à un accompagnement VAE pour bénéficier d’une aide méthodologique qui permettra au candidat de constituer le dossier qui sera présenté au certificateur et pour son passage devant le jury.

4. Le passage devant le jury

Il s’agit de l’étape finale du parcours. Le passage devant le jury peut prendre trois formes selon la certification visée : une simple présentation du dossier, une présentation du dossier avec entretien, ou une mise en situation professionnelle. A l’issue de cette étape, le candidat peut se voir accorder la totalité de sa certification, une partie, ou recevoir un refus. 

Dans le cas d’une validation partielle, il reçoit des préconisations pour, s’il le souhaite, continuer son parcours (en suivant une formation complémentaire, en acquérant une expérience professionnelle complémentaire, ou en effectuant un travail demandé par le jury, tel la réalisation d’un dossier complémentaire).

Déontologie

Nos intervenants s’engagent à respecter en tous points la législation concernant l’accompagnement d’un parcours VAE.

Règles relatives au déroulement du parcours VAE

  1. Permettre au bénéficiaire d’élaborer un ou des projets professionnels personnalisés définissant des stratégies d’action et les axes de progrès correspondants.
  2. Engager avec le bénéficiaire une relation qui lui permette d’être un acteur volontaire et responsable de sa démarche VAE et formaliser celle-ci dans le cadre d’une convention réglementaire.
  3. L’informer de façon claire et précise sur l’accompagnement VAE, les méthodes et les outils utilisés, le déroulement de la VAE, l’aider à préciser ses motivations, ses attentes, vérifier avec lui l’opportunité de la démarche.
  4. Mettre en œuvre des méthodes et des outils adaptés aux objectifs du bénéficiaire et assurer un nombre suffisant d’heures d’entretien individuel en présentiel ou par l’intermédiaire des Nouvelles Technologies Informatiques de communication (24 heures minimum).
  5. Aider le bénéficiaire à identifier ses acquis et ses caractéristiques personnelles et professionnelles sous une forme d’employabilité sur le marché du travail.
  6. Faciliter son information sur les référentiels de compétences grâce à des personnes et des lieux ressources. L’article 41 crée en outre un Répertoire national des certificats professionnelles dont l’objectif est d’accroître la lisibilité et la cohérence des certifications professionnelles quelle que soit leur forme.
  7. Aider le bénéficiaire à remplir le livret N°1 appelé « livret de recevabilité » et le livret N°2 appelé « dossier final » à présenter devant le jury conforme aux indications réglementaires.
  8. Préparer le bénéficiaire à l’entretien qui aura lieu devant le jury pour la validation en partie ou partielle du diplôme visé.
  9. Respecter la réglementation relative à la démarche VAE et notamment la confidentialité des informations communiquées.
  10. Faciliter la formation ou l’information de ses collaborateurs afin de leur permettre de progresser dans la qualité des prestations fournies.

Règles en accompagnement

Titre I – Principes généraux

  1. Respect des droits de la personne.
  2. Compétence : l’accompagnateur ou conseiller VAE tient ses compétences de connaissances théoriques régulièrement mises à jour, et se documente sur l’évolution des référentiels métiers et de formation tout en veillant à discerner son implication personnelle dans la compréhension du parcours d’autrui.
  3. Responsabilité : ses interventions se conforment aux règles du code du travail et des référentiels RNCP.
  4. Respect du but assigné : les dispositifs méthodologiques mis en place par l’accompagnateur répondent aux motifs de ses interventions, et à eux seulement.
  5. Indépendance professionnelle : l’accompagnateur ne peut aliéner l’indépendance nécessaire à l’exercice de son exercice sous quelle forme que ce soit.
Titre II – Exercice professionnel

  1. L’accompagnateur exerce dans les domaines liés à sa qualification et à son parcours professionnel, laquelle s’apprécie notamment par sa formation et son expérience pratique.
  2. Avant toute intervention, l’accompagnateur s’assure du consentement de ceux qui le consultent ou participent à un entretien d’appréciation ou d’évaluation.
  3. L’accompagnateur est seul responsable de ses conclusions. Les intéressés ont le droit de demander un compte-rendu.
  4. Les documents émanant de l’accompagnateur portent son nom, ainsi que les coordonnées du siège social de IG Perspectives.
  5. L’accompagnateur dispose sur le lieu de son exercice professionnel d’une installation convenable, de locaux adéquats pour permettre le respect du secret professionnel, et de moyens techniques suffisants en rapport avec la nature de ses actes professionnels.
  6.  L’accompagnateur connaît les dispositions légales et réglementaires issues de la loi du 06 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés.
  7. La validation de l’expérience se fait selon des modalités officielles. Elle porte sur des disciplines acquises au cours de l’expérience et elle requiert la référence aux exigences du RNCP.